TAHAR CHÉRIAA

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Tahar Chériaa
Critique, théoricien, Tahar Ben Abdallah Chériaa est né le 5 janvier 1927 à Sayada, décédé le jeudi 4 novembre 2010.

  • Tahar Chériaa est licencié de Lettres arabes (Tunis, 1951), diplômé de l’enseignement supérieur à la Faculté de Lettres, Paris, 1952. Il est d’abord enseignant, de 1948 à 1962, puis directeur du cinéma au ministère de la Culture et de l’Information de 1962 à 1970, il fonde les Journées Cinématographiques Internationales de Carthage en 1966, grâce à l’impulsion du ministre Chedli Kelibi, et en sera secrétaire général jusqu’en 1974, avant le 5ème Festival.
    Il occupe parallèlement des fonctions d’expert auprès de l’UNESCO (culture arabe, cinéma et télévision) de 1963 à 1974.
    Il est également responsable des programmes culturels de l’Agence de Coopération culturelle et technique à Paris (ACCT).
    Critique cinématographique depuis 1956, il a collaboré à la plupart des publications tunisiennes (Ibla, Culture, Al-Idhaa), et Nawadi-cinéma, de 1958 à 1970, dont il fut le directeur-fondateur, ainsi qu’aux revues arabes As-sinima, Al-Funûn, At-Taliaa (Egypte), Al-Maarifa (Syrie), Al-Masrah wa as-Sinima (Irak), Films et Information, Cinéma et TV (Liban), nombreux articles sur le cinéma dans la presse arabe.
    Auteur de nombreux articles dans les revues françaises : Cinéma, Positif, Écran, L’Afrique littéraire et artistique, ainsi qu’aux Dossiers du cinéma (éd. Casterman). Participation importante à l’ouvrage Les cinémas africains en 1972 (Société africaine d’édition), etc.
    Membre des principales associations inter-arabes et africaines de la presse et du cinéma (FEPACI, UACC). et de la FIPRESCI.
    Conseiller technique et co-scénariste du film tunisien Renaissance de Ahmed Harzallah et Noureddine Mechri, 1964.
    Conseiller pour le scénario de «L’Aube» d’Omar Khlifi, 1966.
    Président d’honneur de la Fédération Panafricaine des Cinéastes, 1977.
    Source : Dictionnaire des nouveaux cinémas arabes, de Claude Michel Cluny (Ed. Sindbad. Paris 1978).

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