NADIA ATTIA : L’AIDE AU CINÉMA

Propos recueillis par Samira DAMILa Presse de Tunisie du 24 juillet 1985

Le Festival international du Film non professionnel est subventionné, en grande partie, par le ministère des Affaires culturelles, par le ministère du Tourisme et par le gouvernorat. Pour plus d’informations, nous avons contacté Mme Nadia Attia, chef du service cinéma au ministère des Affaires culturelles.

Quel est le rôle du ministère des Affaires culturelles dans ce Festival ?

  • Le ministère des Affaires culturelles est partie prenante dans l’organisation de ce Festival. La présidence est assurée par M. Béchir Ben Slama, ministre de la Culture. Le secrétaire général et le trésorier sont des fonctionnaires du département. En outre, divers représentants du service du cinéma collaborent étroitement avec la FTCA. Les autres partenaires (ministère du Tourisme, gouvernorat et mairie) collaborent également à l’organisation de ce Festival.

Comment se présente la participation financière à ce Festival ?

  • La participation financière est très importante. En dépit de ses moyens limités, le ministère des Affaires culturelles accorde au Festival une subvention de 10.000 dinars. Mais en fait la subvention réelle dépasse largement ce chiffre, si l’on tient compte de la prise en charge, toujours par le MAC, de divers autres frais d’organisation : transport, secrétariat, télécommunications, etc…

En dehors du Festival, comment se manifeste l’encouragement du MAC à l’action de la FTCA ?

  • Le ministère des Affaires culturelles accorde une subvention annuelle de 10.000 dinars à la FTCA (Fédération Tunisienne des Cinéastes Amateurs), afin de lui permettre de couvrir ses frais de fonctionnement. En outre, grâce au fonds de développement culturel, le MAC a acquis toute la production présentée par la FTCA lors de l’année 1984, pour un montant de 25.000 dinars. Ces chiffres sont éloquents. Ils prouvent toute la sollicitude du MAC à l’égard de tout effort de création et, en l’occurrence, non seulement le cinéma professionnel, mais aussi le cinéma amateur.

Propos recueillis par Samira DAMI

La Presse de Tunisie du 24 juillet 1985


 

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