
Kahena Attia Riveill
Monteuse, née à Tunis.
- Kahena Attia suit des études scientifiques et de psychologie avant de tenter l’IDHEC, dont elle sort diplômée en 1968. Débutant sa carrière à la télévision tunisienne lors de sa création, elle travaille de 1971 à 1976 comme monteuse puis chef monteuse à l’ORTF-SFP, sur plusieurs courts, moyens et longs-métrages.
Elle assurera le montage de quelques-uns des films les plus importants du cinéma arabe, mais aussi des longs-métrages du Mali, de Côte d’Ivoire, d’Albanie, de Belgique, de Suisse, du Canada… «Le Voyage de Selim» de Regina Martial en 1978 marque le début de sa collaboration pour le cinéma dans la fonction de chef monteuse. Suivront entre autres, «L’Empire des rêves» de Jean-Pierre Lledo en 1981, «La Mémoire tatouée» de Ridha Béhi en 1986, «Les Sabots en or» de Nouri Bouzid en 1989, «Le Collier perdu de la colombe» de Nacer Khémir en 1991, «À la recherche du mari de ma femme» de Mohamed Abderrahman Tazi en 1993, «Quand les hommes pleurent» de Yasmine Kassari en 1999…
Filmographie de Kahena Attia, monteuse :
- 1978 : Le Voyage de Selim, de Regina Martial.
- 1981 : L’Empire des rêves, de Jean-Pierre Lledo (Algérie).
- 1986 : La Mémoire tatouée, de Ridha Behi.
- 1988 : Camp de Thiaroye, de Ousmane Sembène et Thiermo Ndiaye (Sénégal)
- 1988 : Les Sabots en or, de Nouri Bouzid.
- 1989 : La Transe (CM), de Moncef Dhouib.
- 1991 : Bezness, de Nouri Bouzid.
- 1991 : Le Collier perdu de la colombe, de Nacer Khemir
- 1992 : Le Sultan de la médina, de Mohamed Ben Smaïl et Moncef Dhouib.
- 1992 : La Guerre du Golfe… et après !, de Borhane Alaouié, Néjia Ben Mabrouk, Nouri Bouzid, Mostapha Derkaoui, Elia Suleiman.
- 1993 : À la recherche du mari de ma femme, de Mohamed Abderrahman Tazi (Maroc).
- 1993 : La Ghriba (Pèlerinage de la Ghriba), de Mounir Baaziz.
- 1996 : Miel et cendres, de Nadia Farès.
- 1997 : Une couleur café, de Henri Duparc (Côte d’Ivoire).
- 1997 : Tunisiennes (Bent Familia), de Nouri Bouzid.
- 1999 : Quand les hommes pleurent, de Yasmina Kassari (Maroc).
- 1999 : Les Siestes grenadines, de Mahmoud Ben Mahmoud.
- 1999 : Ruses de femmes, de Farida Benlyazid.
- 2000 : Faat-Kiné, de Ousmane Sembène (Sénégal).
- 2004 : Guimba – un tyran, une époque, de Cheick Oumar Sissoko (Mali).
- 2005 : Moisson magique (CM), de Anis Lassoued.
- 2005 : Les Beaux Jours (CM), de Meriem Riveill.
- 2006 : Fleur d’oubli (Khochkhach), de Selma Baccar.
- 2007 : Algérie, histoires à ne pas dire, de Jean-Pierre Lledo (Algérie).
- 2007 : Kairouan 1428, de Anis Lassoued.
- 2013 : La Lune rouge, de Hassan Benjelloun (Maroc).
- 2014 : La Maison mauve, de Slim Gribaa (MM).
- 2014 : Tahar Cheriaa, à l’ombre du Baobab, de Mohamed Challouf.
- 2015 : Dicta Shot, de Mokhtar Ladjimi.
- 2015 : Fleur d’Alep, de Ridha Béhi.
- : La Porte sublime, de Mohamed Malas (Syrie).
- 2017 : Noces d’épines (CM), de Mirvet Médini Kammoun.
- 2017 : El Jaïda, de Selma Baccar.
- 2019 : Non.Oui, de Mahmoud Jemni.
Sources : Africultures, Cinematunisien
Ajouté le : 2018-09-18 11:11:13
Poster un Commentaire
Vous devez être connecté pour publier un commentaire.