FRANCE — HOMMAGE À RACHID TAHA À L’INSTITUT DU MONDE ARABE À PARIS

En écho à l’exposition Douce France et dans le cadre des événements liés à l’Algérie programmés tout au long de l’année, l’Institut du monde arabe rend hommage à Rachid Taha tout le long d’une nuit du Ramadan festive qui se terminera par un souhour (petit déjeuner avant le lever du jour). Au menu, 7 films autour de Rachid Taha ou Carte de séjour, Zebda, Origines contrôlées, mais aussi beurs, exil et immigration, banlieues, cabarets ou Barbès… :

Le samedi 16 avril 2022, à l’Auditorium, niveau -2

Le programme :

22h30

Grand Hôtel Barbès, de Ramzi Ben Sliman (France, fiction, 2019, 13’)

«Paris, quartier de Barbès. Ulysse, jeune et désœuvré, n’a plus d’endroit où dormir. Il rencontre au détour d’une rue des danseurs de breakdance en plein battle, sur une musique de Mozart. En échange d’une danse, le compositeur autrichien pourrait bien lui sauver la mise…».

La Grande nuit, de Sharon Hakim (France, fiction, 2020, 23’)

«Hantirah a son avenir tout tracé. Esma danse, en quête de liberté. La veille de l’Aïd, leur amour contrarié se chante entre les rues de Barbès et un cabaret queer, théâtres d’une jeunesse d’origine arabe, diverse et moderne».

Rock Against Police, de Nabil Djedouani (France, documentaire, 2020, 30’)

«Sous forme d’une enquête, ce film revient sur l’organisation créative et culturelle de la jeunesse au début des années 80, lorsque des crimes racistes ont eu lieu à Vitry, mais aussi dans d’autres banlieues».

23h30

Le Thé à la menthe, de Abdelkrim Bahloul (France, fiction, 1985, 85’)

«Hamou a quitté́ son Algérie natale pour faire fortune à Paris. Ce n’est malheureusement qu’un rêve chimérique car il vit difficilement d’expédients dans le quartier de Barbès».

1h00

Mouss et Hakim, Origines contrôlées, de Samia Chala (France, documentaire, 2011, 52’)

«Mouss et Hakim, chanteurs du groupe Zebda, ont lancé un nouveau groupe et même un festival, «Origines contrôlées», transmettant leur héritage culturel à un large public venant de tous les horizons et qui se rassemble autour de valeurs universelles».

2h00

La Douce France de Rachid, de Farid Haroud (France, documentaire, 2019, 52’)

«La Douce France de Rachid se raconte comme le voyage d’un jeune immigré des années 70, promis à une vie d’ouvrier mais qui a construit une existence d’artiste international majeur. Avant lui il n’y avait pas d’Arabe à la télé et cette douce France, qui l’a révélé, a préféré montrer ce qu’il pouvait représenter plutôt que d’apprécier sa complexité, jouer avec les codes sans les accepter, refuser la révérence quitte à se mettre tous les bords à dos et nous faire réfléchir…».

3h00

La Mélodie de l’exil, de Mahmoud Ben Mahmoud et Mustapha Hasnaoui (France/Tunisie, documentaire, 2013, 52’)

«Ce film documentaire se veut une anthologie de la musique maghrébine en France depuis la fin des années 40. Née dans les cabarets orientaux de l’après-guerre, la chanson de l’exil se développe dans les cafés où des travailleurs du bâtiment ou de la mine viennent chanter la nostalgie de leur pays natal et les tourments de la séparation. Leurs mélodies vont bercer des générations entières d’immigrés et s’inscrire durablement dans le paysage musical français pour en faire aujourd’hui partie intégrante».