AURE ATIKA : J’AI DÉCOUVERT UNE TUNISIE MODERNE

Aure Atika - Namur © D.R.

Par Magali Veronesi – www.dhnet.be – Publié le mardi 1° octobre 2013.

Namur-Luxembourg –  Aure Atika était de passage à Namur pour présenter «Nesma» en compagnie du réalisateur Homeida Behi.

Même si c’est la première fois qu’elle vient au Fiff, Aure Atika se souvient très bien du théâtre de Namur où elle avait joué Frangines au côté de Sylvie Testud plusieurs soirs. Dimanche soir, elle a découvert le cinéma Eldorado, où elle est venue présenter «Nesma», film franco-tunisien en compétition officielle.

Est-ce que le spectateur ne voit pas le film à travers les yeux de Claire, que vous incarnez ?

  • «Peut-être. Il est vrai que mon personnage a une certaine distance par rapport aux événements que son mari franco-tunisien subit. C’est aussi le point de vue du réalisateur qui n’explique pas tout dans le film, de façon à ce que les spectateurs interprètent. C’est ce mystère, cette ambiance, qui m’ont plu».

L’histoire qui se passe dans le contexte de la révolution tunisienne. Vous vous êtes documentée ?

  • «Non, pour la préparation, on est resté concentrés sur l’intrigue. Une fois sur place, j’ai traîné avec des Tunisiens et j’ai évidemment posé des questions. «Nesma» est le premier film tourné là-bas après la révolution, c’est tout un symbole. Mais le contexte politique et social fait partie des non-dits du film, pas de l’explicite, de la volonté du réalisateur».

Vous connaissiez le Tunisie touristique ? 

  • «J’y étais déjà allée en vacances, mais ça n’a rien à voir avec ce que j’ai vécu pendant le tournage. Je me suis immergée en Tunisie le temps du tournage. J’ai découvert un pays sublime et une population incroyablement cultivée et moderne».

Vous voilà dans un film d’auteur un an après «La Vérité si je mens 3». Vous êtes abonnés aux grands écarts cinématographiques !

  • «En effet, mais c’est ma personnalité. Les films d’auteur et les films populaires de qualité, ce sont différentes facettes du même métier. Et ce qui est amusant, c’est que ce ne sont pas les mêmes spectateurs qui me parlent de «La Vérité si je mens», «De Battre mon coeur s’est arrêté» ou «Comme t’y es balle !».

Source : http://www.dhnet.be/


 

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