BURKINA FASO — CAMEROUN ET TUNISIE PRENNENT L’AVANTAGE DANS LA SÉLECTION OFFICIELLE DU FESPACO

Présentation de l'Étalon d'or du Yennenga lors de la cérémonie de clôture du Fespaco en 2021. Issouf SANOGO / AFP

Par Le Figaro avec AFP – Publié le 13/01/2023

Quinze films seront en compétition pour le Grand Prix du Fespaco, le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou au Burkina Faso, le plus grand rendez-vous du cinéma africain, qui se déroulera du 25 février au 4 mars, ont annoncé vendredi les organisateurs. La sélection de cette année compte 170 œuvres en compétition, réparties dans onze catégories, parmi lesquelles la fiction long-métrage, le court-métrage, le documentaire, les séries télé, les films d’écoles et les films d’animation.

Sur les quinze longs-métrages en course pour briguer l’Étalon d’Or du Yennenga – la récompense suprême, le Cameroun et la Tunisie sont les pays les plus représentés avec chacun deux films en compétition. Les autres sont originaires du Burkina, du Sénégal, d’Égypte, du Nigeria, du Mozambique, d’Angola, du Kenya, de l’île Maurice, du Maroc et d’Algérie. Un film de la République Dominicaine a également été retenu.

Le Jury qui va décerner l’Étalon d’Or sera présidé par la productrice tunisienne Dora Bouchoucha. Cette année, le Fespaco célébrera les «Cinémas d’Afrique et Culture de la Paix», a indiqué le délégué général du Festival, Alex Moussa Sawadogo.

Cette 28e édition se tient dans un pays qui a connu deux coups d’État en 2022 et qui est déstabilisé par des attaques récurrentes de groupes jihadistes depuis 2015. Le Fespaco, principal rendez-vous du cinéma en Afrique, se tient tous les deux ans à Ouagadougou. Chaque édition voit des films de tous formats entrer en compétition pour briguer l’Étalon d’Or. Depuis 1969, date de sa création, il rassemble à Ouagadougou des dizaines de milliers de spectateurs et acteurs du milieu du 7e Art.

Les 15 films en lice pour l’Étalon d’or du Yennenga

  • La Plantation des planteurs, de Dingha Eystein Young (Cameroun)
  • Mon père, le diable, d’Ellie Foumb (Cameroun)
  • Ashkal, de Youssef Chebbi (Tunisie)
  • Sous les figues, d’Erige Sehiri (Tunisie)
  • Sira, d’Appoline Traoré (Burkina)
  • Abu Saddam, de Nadine Khan (Égypte)
  • Bantú Mama, de Ivan Herrera (République Dominicaine)
  • Mami Wata, de C.J. «Fiery» Obasi (Nigeria)
  • Maputo Nakuzandza, d’Ariadine Zampaulo (Mozambique)
  • Our lady of the Chinese Shop, d’Ery Claver (Angola)
  • Shimoni, d’Angela Wamaï (Kenya)
  • Simin Zetwal – Regarde les étoiles, de David Constantin (île Maurice)
  • Le Bleu du Caftan, de Maryam Touzani (Maroc)
  • La Dernière Reine, de Damien Ounouri (Algérie)
  • Xalé, Les blessures de l’enfance, de Moussa Séné Absa (Sénégal)

Source : https://www.lefigaro.fr/


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