TUNIS, 29 sept. 2021 (TAP) – «Une histoire d’amour et de désir» (A Tale of love and desire), long-métrage de fiction écrit et réalisé par Leyla Bouzid, sort ce mercredi 29 septembre 2021, dans les salles tunisiennes.
Ce film est sélectionné parmi 6 longs-métrages en compétition officielle des prochaines Journées Cinématographiques de Carthage (JCC), prévues du 30 octobre au 6 novembre 2021 à Tunis. Il est nominé avec deux autres fictions, à savoir Insurrection de Jilani Saadi (Madbox et JS Productions) et Papillon d’or de Abdelhamid Bouchnak (Shkoon Production et SVP).
Après sa sortie dans les salles françaises, le 1er septembre, le film sera diffusé dans plusieurs salles de cinéma à travers la République. Hakka Distribution, le distributeur du film en Tunisie, a annoncé une série de projections qui se poursuivront jusqu’au 3 octobre, en présence de l’équipe du film.
Les spectateurs peuvent voir le film dans les salles de la capitale, à savoir ABC, Le Rio, le Parnasse, Amilcar, CinéMadart, l’Agora, Ciné Jamil, Pathé et l’IFT. Dans les régions, il est en projection dans plusieurs cinémas, dont le Majestic (Bizerte ville), le Métropole (Menzel Bourguiba), Pathé (Sousse), Dar Sébastien (Hammamet), le Centre culturel Mohamed Jamoussi (Sfax) et les complexes culturels de Mahdia et Monastir.
«Une histoire d’amour et de désir» est l’histoire d’un jeune couple maghrébin qui fait connaissance sur les bancs de la faculté à Paris. Les rôles sont interprétés par Ahmed (Sami Ouatalbali), 18 ans, français d’origine algérienne ayant grandi en banlieue parisienne et Farah (Zaineb Belhaj Amor), fraîchement débarquée de Tunis. Tout en découvrant un corpus de littérature arabe sensuelle et érotique dont il ne soupçonnait pas l’existence, Ahmed tombe amoureux de Farah. Le jeune, littéralement submergé par le désir, va tenter d’y résister.
Au terme de la projection presse mardi au cinéma Le Rio, Leila Bouzid dit avoir abordé la question psychique chez l’être humain, mise à nu. Le recours aux scènes intimes est pour la réalisatrice une façon de se détacher des toutes les contraintes et de dévoiler les sentiments humains en toute transparence. Dans son oeuvre, la réalisatrice dit puiser dans un référentiel de la culture arabe et dans l’héritage commun de l’humanité qui témoigne de notre appartenance culturelle et civilisationnelle.
«Une histoire d’amour et de désir» est une production française de Blue Monday Productions et ARTE France cinéma, avec le soutien du Centre national du Cinéma et de l’Image animée (CNC, France). Cette fiction, (103′) en français et en arabe, est le second long-métrage de la réalisatrice franco-tunisienne, après «À peine j’ouvre les yeux» (2015).
Son avant-première a eu lieu dans le cadre de la 60ème Semaine de la Critique, section parallèle du Festival de Cannes (6 – 17 juillet 2021). À Cannes, le film est présenté hors compétition dans la section Séances spéciales dans laquelle figurent 6 films français en première mondiale.
Cette fiction s’est distinguée fin août au Festival du Film francophone d’Angoulême en remportant le Valois de Diamant du meilleur film et le Valois du meilleur acteur pour Sami Oitalbali. Elle figurait parmi une sélection de 10 œuvres dans la Compétition officielle de la 14e édition de ce Festival français, organisé 24 au 29 août dans la ville d’Angoulême.
Outre les JCC, le film de Leila Bouzid est actuellement sélectionné dans plusieurs autres festivals, dont le Festival du Film de Londres (BFI London Film Festival) prévue du 6 au 17 octobre 2021 à Londres (section «Love Strand»). Neuf films arabes sont sélectionnés dans les différentes sections du BFI London Film Festival. La plupart des réalisateurs arabes sélectionnés sont les auteurs de leurs films qui sont des coproductions entre plusieurs pays.
«Une histoire d’amour et de désir» figure aussi dans la compétition officielle de longs-métrages de fiction du Festival panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO), prévu du 16 au 23 octobre 2021 dans la capitale du Burkina Faso. Une sélection de 17 films de la région arabe et d’Afrique sont en lice pour le Grand Prix de ce Festival, l’Étalon d’Or du Yennenga.
Faty
Source : https://www.tap.info.tn/
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