TROIS QUESTIONS À BRAHIM LTAÏEF, RÉALISATEUR DE «ALERTE À L’OURAGAN» : LE VENT SE LÈVE !

Par Salem Trabelsi – La Presse de Tunisie – Publié le 09/04/2024

«Alerte à l’ouragan», le nouveau film de Brahim Ltaïef, sera projeté sur nos écrans à partir du 2e jour de l’Aïd. Une comédie ô combien bienvenue en temps de crise ! Nous avons posé trois questions au réalisateur.

«Alerte à l’ouragan» ou «Foufaâ» est une comédie, mais quelle est sa spécificité ?

  • C’est plutôt un film où j’essaie d’utiliser l’humour pour aborder quelques questions sérieuses et souvent controversées liées à notre société d’aujourd’hui, bien sûr en divertissant le public.

Vous n’êtes attiré que par la comédie. Pourquoi ? D’aucuns pensent que c’est l’avenir du cinéma tunisien…

  • Je ne dirais pas que la comédie est l’avenir du cinéma tunisien, moi je commence à faire partie du passé mais on constate que, ces deux dernières années, le Tunisien vit des situations très difficiles liées à la dégradation de son pouvoir d’achat, c’est là où, généralement, les comédies trouvent leur place auprès du large public.

Dans votre casting, il y a trop de têtes d’affiche… Est-ce que vous êtes contre la vision du héros monolithique ?

  • Parfaitement, je suis contre le héros monolithique en général et dans le cinéma en particulier. Pour moi, avoir un héros monolithique dans un film et non pas un groupe d’acteurs empêche la diversité de perspectives et de dynamique narrative.

Avec un héros monolithique, le récit peut devenir prévisible et unidimensionnel car il est centré sur un seul point de vue.

Source : https://lapresse.tn/


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