CAP SUR KÉLIBIA EN TOUTE LIBERTÉ : 27° FIFAK

©Yahya Gabous

Par Inès BEN YOUSSEF – Le Temps – Publié le 29 – 08 – 2012.

La coquette ville de Kélibia vit depuis le 26 août au rythme de la 27° édition du Festival International du Film Amateur (FIFAK), dont le coup d’envoi a été donné dimanche dernier au Théâtre de plein air.

Une soirée d’ouverture qui a connu une belle affluence du public de la région, venu découvrir le programme d’un des plus anciens festivals de cinéma du pays. C’est donc en présence de nombreux spectateurs, ainsi que du jury composé de vedettes à l’instar des comédiennes Jalila Baccar et Rabiaâ Ben Abdallah, ainsi que d’un jury international formé de cinéastes et de critiques, qu’a tout d’abord chanté la jeune Badiaâ Bouhrizi au cours d’un concert qui a duré plus d’une heure.

Après les allocutions de bienvenue, la séance de projection a démarré avec trois courts métrages hors compétition. «Courte vie», du réalisateur marocain Adil Fadili, est une tragi-comédie sur les conséquences d’une éducation rude et sévère à travers l’histoire de Zhar, dont la mère est morte lors de son accouchement et qui grandit entre une prostituée et une voyante. Un passage chez les Frères musulmans, et le voici propulsé en Afghanistan. Devenu cul-de-jatte, il continue à croire à son destin et à sourire malgré tout à la vie.

Jalila Baccar au FIFAK © Yahya Gabous

«The Sound of rain» (Le Bruit de la pluie) de l’Iranien Jalel Saedpanah est un hymne à la liberté dont le héros, un éleveur d’oiseaux, se retrouve enfermé à son tour dans sa cabane et demande à un jeune trisomique de le délivrer. Comme d’habitude, le cinéma iranien sait nous étonner en fournissant une vision très philosophique de la vie, avec des éléments cinématographiques d’une simplicité surprenante. Émouvant, le film est une note d’affection à l’égard des handicapés et des démunis, qu’ils soient des hommes ou des animaux.

«Cold water» (Eau froide), du Portugais Pedro Nevers, est un documentaire sur la procession de la Madone dans un village portugais attaché à la tradition et à la religion. Cette pratique du bain à la mi-août existe un peut partout dans le monde.

Les compétitions internationale, nationale et écoles ont démarré ainsi que les ateliers de formation suivis des soirées thématiques autour du «Cinéma de quartiers de Dakar» et de l’hommage à la Palestine.

Source : Le Temps.tn


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