Hurlements (Surakh)
Réalisateur : Omar Khlifi
Pays : Tunisie
- Année de production : 1972 / 1973
- Durée : 100 mn,
- Format : 35 mm, noir et blanc,
- Scénario : Omar Khlifi (adapté d’après une pièce radiophonique de Tijani Zalila)
- Images : Ezzedine Ben Ammar
- Son : Abdelkader Alouani
- Montage : Faouzia Tayaa
- Assistant réalisateur : Habib Chaari
- Assistants opérateurs : Kamel Aziza, M. Ben Osman
- Décors : Mohamed Sehili
- Mixage : Hechmi Joulak
- Montage négatif : Mustapha Saida
- Étalonnage : Abderahman Soumer
Production : Les Films Omar Khlifi (Tunisie)
Avec :
- Mohamed Darragi
- Hassiba Rochdi
- Anissa Lotfi
- Salwa Mohamed
- Manoubia
- Zohra Faïza
- Jamila Ourabi
- Ezzeddine Brika
- Abdallah Chahed
- Ahmed Zaïbi
- Habib Chaari
- Mokhtar Hachicha
Première Sortie : 10 octobre 1973 à la Cinémathèque d’Alger et 2 Janvier 1974 au cinéma Le Mondial à Tunis.
Résumé :
- L’histoire de deux jeunes filles, Saadia et Selma, est racontée à un étranger de passage. Bien que s’étant farouchement défendue, Saadia s’est fait violer par un jeune étranger venu de la ville. Saadia tue alors son agresseur mais est condamnée à mort par l’assemblée des hommes du village pour effacer le déshonneur. Ils pensent qu’elle avait dû se montrer provocante. En protestation, les femmes forment un cortège lors de son enterrement, transgressant ainsi un tabou de la tradition islamique. Selma est, pour sa part, mariée contre son gré…
Distinctions et Prix :
- 1974 : Mention Spéciale du Jury au Festival International des Films d’Expression française, Beyrouth.
CE QU’EN PENSE LA CRITIQUE INTERNATIOIIALE
- Techniquement «HURLEMENTS» est de toute beauté ; les images sont très poétiques et la caméra, vivante et originale, est toujours adaptée aux lieux, aux situations et aux personnages. (JOURNAL DE TEHERAN) – Iran.
- Nous avons été nombreux à être convaincus, et à penser que ce film fera date dans l’histoire du Cinéma. Arabe. (AL-MOUDJAHID) – Algérie.
- Un film réaliste, transfiguré par l’œil d’un poète qui révèle un réel tempérament de cinéaste et un style très personnel dont on aime jusqu’aux excès. Une œuvre qui s’adresse, fait rare, au cinéphile averti comme à l’homme de la rue. (YONNICK FLOT) – Chef de la rubrique cinéma à l’Agence France-Presse.
- Omar Khlifi donne à «HURLEMENTS» les dimensions d’une tragédie grecque. Salwa Mohamed est une très grande comédienne. (Yves-Marie CHOUPAUT) – Nouvelle Agence de Presse.
- Il y a dans ce film la sincérité, la tendresse, la vérité du réel. Je crois que «HURLEMENTS» peut toucher les publics les plus larges pour ces raisons. Faut-il dire que le film est remarquablement mis en scène. (GUY ALLOMBERT) – La revue du Cinéma – France.
- Traité avec un luxe d’effets esthétiques, ce film a rencontré un accueil très favorable de la part du public. La photo du film est très belle, le récit touchant, et la direction d’acteurs remarquables : notons en particulier la performance de Salwa Mohamed. (GERARD BOULAD) Es-Safa – Beyrouth.
- «HURLEMENTS» est à mon sens le meilleur des quatre longs métrages d’Omar Khlifi, il a cette fois exposé avec une grande force un des problèmes majeurs de la société africaine, soucieux de susciter l’intérêt du public le plus large et donc d’être efficace, il a eu l’habilité d’enfouir le didactisme de son propos dans une histoire prenante qui évite le mélodrame. (GUY HENNEBELLE) – Ecran 73 – France.
- Le réalisateur Omar Khlifi s’éloigne de la facilité et choisit délibérément une écriture et un langage cinématographique puissants. (VASSILI ANATASOV) – Moscou.
- C’est un bel exemple, cadencé d’une manière excellente et culminant admirablement vers la fin. (EN-NAHAR) – Beyrouth.
- La direction d’acteurs donne à ce film tout son poids. Le film «HURLEMENTS» est traversé de bout en bout par un souffle épique qui parait le promettre à une large audience populaire. (N. A. P.) – Paris.
- Voici un film Tunisien de nationalité Tunisienne, plutôt il n’est pas nécessaire en effet, d’être africain pour être pris, pour être «possédé» par ce film qui, avec peu de moyens matériels, atteint l’universel. (Jean-Louis GOURAUD – Jeune-Afrique).
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