FRANCE — LE CINÉASTE PHILIPPE FAUCON PRÉSIDERA LE JURY DES LONGS-MÉTRAGES DE LA 30è ÉDITION DU FESTIVAL DU FILM ARABE DE FAMECK

© Istiqlal Films (photo Philippe Pecastaing)

Communiqué — Récompensé par les César de la Meilleure adaptation et du Meilleur film en 2016 pour Fatima – film ayant aussi reçu le Prix Louis-Delluc et le Prix du Syndicat Français de la Critique de Cinéma -, le réalisateur et scénariste Philippe Faucon sera présent à Fameck pour présider le Jury des longs-métrages de la 30ème édition du Festival du Film Arabe.

Une rencontre est également prévue avec le cinéaste le 17 septembre au Klub à Metz.

Né à Oujda au Maroc, Philippe Faucon a passé son enfance en Algérie et au Maroc avant de poursuivre des études en France et de décrocher une maîtrise en Lettres à l’Université d’Aix-Marseille. Il débute au cinéma comme régisseur-stagiaire aux côtés de Leos Carax ou Jacques Demy. Il passe ensuite à la réalisation, en collaboration avec Humbert Balsan qui produira ses premiers longs-métrages. En 1990, il tourne «L’Amour», qui raconte l’initiation à la vie adulte d’un groupe d’adolescents dans la banlieue parisienne, puis, en 1992, «Sabine» (avec Catherine Klein) : le portrait d’une jeune femme atteinte du sida et qui tient le journal des derniers mois de sa vie. Il retrouve Catherine Klein en 1995 pour «Muriel fait le désespoir de ses parents», une comédie dramatique sur le thème de l’homosexualité et de l’éveil à la sexualité. Après plusieurs autres créations pour la télévision, Philippe Faucon signe «Samia» en 2000, l’histoire d’une adolescente dont la famille est d’origine algérienne et qui vit dans les quartiers nord de Marseille. Puis vient en 2005 «La Trahison», œuvre qui retrace quelques jours de la vie d’un sous-lieutenant de l’armée française durant la guerre d’Algérie. C’est également la même année que le cinéaste fonde sa société de production : «Istiqlal Films», avec Yasmina Nini. En 2007, il tourne «Dans la vie» qui met en scène deux femmes, l’une de confession juive, l’autre musulmane pratiquante. En 2011, Philippe Faucon aborde le thème de la radicalisation avec «La Désintégration». Puis viendront deux autres longs-métrages : «Fatima» en 2015 (le combat d’un femme, issue de l’immigration maghrébine, pour élever ses deux filles) et «Amin» en 2018 (la relation entre un ouvrier sénégalais venu en France pour travailler et une femme divorcée incarnée par Emmanuelle Devos).

Source : Article sur l’œuvre de Philippe Faucon (Next Libération, 4 mai 2018)

Société de production Istiqlal Films -> www.istiqlal-films.com


 

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