La cérémonie de clôture a débuté par l’hymne national palestinien et la lecture de la Fatima en hommage aux martyrs. L’arabe, l’anglais et le français ont été d’usage tout au long de la cérémonie, et ce pour témoigner de l’attachement des Gazaouis à la vie.
Compte-tenu de l’exceptionnalité de cette édition, le comité-directeur, présidé par Ezzedine Shallah, a décidé d’octroyer uniquement deux prix : Le Prix de la Critique et le Prix du Scenario. Ils portaient respectivement les noms de la réalisatrice May El Masri et du romancier Yahaya Khalef, tous deux ayant contribué à la richesse du cinéma palestinien.
Endeuillé par la mort d’un proche, Docteur Shallah a laissé libre cours à ses émotions, tout en remerciant tous ceux qui ont contribué à la réalisation de cette manifestation, des membres du comité-directeur à l’intelligenzia de Dir El Balah où s’est tenu le Festival, en passant par les techniciens, les bénévoles et le public.
Il a énuméré quelques difficultés, dont le bombardement du centre culturel, lieu des projections, et l’anéantissement du matériel de projection. Le photographe qui veille sur la mémoire de ce festival n’est plus de ce monde…
Par crainte d’être bombardés le soir en pleine projection et face à l’impossibilité de projeter en plein jour, il a été choisi un moment intermédiaire entre la fin de la journée et le début de la nuit, ceci pour essayer de rassurer les spectateurs. Le comité-directeur a remis à chacun des dix réalisateurs une attestation de participation. Il s’agit des réalisatrices Hana Alyoi, Rabèb Khamiss, Itimed Washah et des réalisateurs Mustapha Nabih, Wissem Moussa, Ala Damou, Khémaiss Mashharaoui, Aouess El Nenna, Mehdi Krira et Bassel Mekwassi.
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