FRANCE — LE RÉALISATEUR KAMEL AZOUZ RAFLE UN NOUVEAU PRIX À TOULOUSE

Le réalisateur algérien Kamel Azouz s’est vu décerné un nouveau prix pour sa première réalisation, en décrochant la Mention Spéciale du Grand Prix Kilimandjaro Documentaire pour son long-métrage L’Olivier Sauvage lors de la cérémonie de clôture de la 10ème édition du festival Africlap qui s’est déroulé samedi soir au cinéma Pathé Wilson à Toulouse, en France.

Le jury présidé par le maître de conférences de l’université de Bordeaux, Rafael Lucas, a déclaré avoir été touché par le film de Kamel Azouz de par sa construction narrative ainsi que ces qualités techniques, esthétiques et artistiques.

Kamel Azouz et Bernard Djatang, directeur d’AFRICLAP

Kamel Azouz s’est déclaré très honoré de recevoir cette distinction et a rendu un vibrant hommage à Bernard Djatang, créateur et directeur artistique du festival Africlap, qu’il a qualifié de «véritable militant de la culture et du cinéma qui a réussi à pérenniser cet important rendez-vous cinématographique jusqu’à cette 10ème édition malgré des moyens financiers limités». Le réalisateur algérien a évoqué son professeur de cinéma Francis Brou, toulousain d’origine, qui a dirigé l’atelier parisien où est né le projet du film documentaire L’Olivier Sauvage, sans oublier le protagoniste principal du film «J’ai une grande pensée pour Méziane Azaïche, un autre grand militant de la culture, une personne tellement inspirante et qui représente un modèle éternel de réussite et de générosité» a précisé l’heureux lauréat.

Cette nouvelle distinction enrichit le palmarès du réalisateur algérien qui a déjà raflé deux prix prestigieux en Italie, à savoir le Prix du Meilleur Documentaire lors de la 5ème édition du Festival International du film du Vésuve qu’a abrité la ville de Naples en juin de cette année puis le Prix du meilleur réalisateur lors de la première édition du Festival international de cinéma Opi Soulplace Film qui s’est déroulé dans la région des Abruzzes dans le centre de l’Italie en juillet dernier.

Le festival Africlap de Toulouse, qui boucle cette année sa décennie d’existence, a relevé le défi de s’ancrer comme un rendez-vous cinématographique incontournable axé sur la diversité du 7ème Art du continent africain et sa diaspora. «Ce sont 43 œuvres de fiction et documentaire courts et longs-métrages qui ont été présentés lors de cette 10ème édition, dans le but d’effacer les barrières culturelles pour toucher l’humanité et la sensibilité des spectateurs» précise Bernard Djatang, fondateur du festival Africlap de Toulouse.

Kamel Azouz et le jury d’AFRICLAP

L’Olivier Sauvage est un long-métrage documentaire indépendant de 86 minutes qui relate le fabuleux destin de Méziane Azaïche,  jeune Algérien qui émigre en France à la fin des années 70 à l’âge de 23 ans avec des rêves plein la tête. Le film documentaire explore le parcours extraordinaire de cet Algérien qui a créé l’un des lieux de spectacles le plus emblématique de la capitale française : Le Cabaret Sauvage, haut lieu de création artistique, où se produisent des artistes de renom issus du monde entier.

Projeté en Algérie en avant-première nationale en septembre dernier lors de la 6ème édition du Festival Littérature et Cinéma de la Femme de Saida, L’Olivier Sauvage a été sélectionné dans plus de 20 festivals de cinéma dans le monde, notamment en Italie, France, Canada, République de Macédoine, Australie, Bolivie, Thaïlande, Corse, Guatemala et même en Palestine. « Projeté dans les cinq continents, le film suscite un engouement auprès du public quelle que soit son origine, les spectateurs sont très émus par le récit de vie de Meziane Azaïche, d’où découle un message pertinent d’espoir. Tous les émigrés du monde se reconnaissent dans son parcours pharamineux, je suis extrêmement fier d’avoir porté l’histoire de cet homme sur grand écran, L’Olivier Sauvage est un film documentaire qui met en exergue une figure extrêmement positive de l’émigration algérienne en France aux yeux du monde entier, cette figure est incarnée par l’histoire extraordinaire de Méziane Azaïche» souligne le réalisateur Kamel Azouz.

A.A.


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