FRANCE — PALMARÈS DU 33° FESTIVAL DU FILM ARABE DE FAMECK-VAL DE FENSCH

Le Jury du Grand Prix, présidé par la réalisatrice Mounia Meddour, entourée de Nadia Kaci (actrice), Adrienne d’Anna (coordinatrice de production et comédienne) et Amine Lansari (acteur), a décerné le Grand Prix au film :

SOULA, de Salah Issaad (Algérie, 2021)

GRAND PRIX (Soutenu par la Communauté d’Agglomération du Val de Fensch)

Soula, jeune mère célibataire, est chassée du foyer familial. Prête à tout pour sa petite fille, elles se retrouvent toutes les deux embarquées de voiture en voiture afin de passer la nuit à l’abri. Sur l’asphalte des routes algériennes et au hasard des rencontres, cette aventure nocturne les conduit vers leur tragique destinée.

• Le Jury a également décerné une mention spéciale à Rêve (Argu) de Omar Belkacemi.

PRIX DE LA PRESSE (Soutenu par la Ville de Fameck)

• Le Jury Presse, présidé par Stéphane Goudet (critique de cinéma à Positif, auteur, maître de conférence à l’Université Paris 1 – Panthéon Sorbonne et directeur artistique du cinéma Le Méliès à Montreuil), entouré de Valérie Ganne (journaliste cinéma, auteure, formatrice et membre élue du conseil d’administration du Syndicat français de la Critique de cinéma), Lina Mahmoud Le Guen (journaliste culture à Monte Carlo Doualiya), Fernand Denis (critique de cinéma à La Libre Belgique) et Hana Ghezzar Bouakkaz (journaliste et animatrice pour Echorouk TV, Beur FM, France Maghreb, fondatrice du magazine DZ People) a primé le film :

FIÈVRE MÉDITERRANÉENNE, de Maha Haj (Palestine, France, Allemagne, Chypre, Qatar, 2022)

Walid, 40 ans, Palestinien vivant à Haïfa avec sa femme et ses deux enfants, cultive sa dépression et ses velléités littéraires. Il fait la connaissance de son nouveau voisin, Jalal, un escroc à la petite semaine. Les deux hommes deviennent bientôt inséparables : Jalal est persuadé d’aider l’écrivain en lui montrant ses combines ; Walid, quant à lui, y voit l’opportunité de réaliser un projet secret…

• Le Jury a également décerné une mention spéciale à La Conspiration du Caire de Tarik Saleh.

PRIX DU JURY JEUNES (Soutenu par le Conseil Départemental de la Moselle)

• Le Jury Jeunes, composé de Carla Pompom, Valentin Olagnol, Julie Neumann, Felia Zarse, Lison Sanchez & Laura Simerman en provenance du Lycée Marc Chagall (Reims), du Lycée Charles Hermite (Dieuze) et du Gymnasium Ulrich-von-Hutten-Schluchtern (Allemagne), a primé le film :

VOISINS, de Mano Khalil (Syrie, 2021)

Dans les années 1980, Sero, un jeune garçon kurde de six ans, mène une vie insouciante dans le village syro-turc où vit sa famille. Il préfère faire des frasques avec ses camarades ou accompagner son oncle jusqu’à la frontière turque voisine plutôt que d’aller à l’école. La nouvelle rentrée marquera à jamais sa jeune vie avec l’arrivée d’un instituteur violent, vénérant le régime répressif et antisémite de Hafez el-Assad. Avec un sens fin de l’humour et de la satire, Mano Khalil raconte ses expériences d’enfance sous la dictature d’Hafez el-Assad.

PRIX DU DOCUMENTAIRE (Soutenu par Batigère)

• Le Jury Documentaire, présidé par Baudouin Koenig (réalisateur), entouré de Amira Louadah (designer et réalisatrice), Didier Doumergue (metteur en scène), Sonia Ben Slama (réalisatrice) et Raphaël Pitti (anesthésiste réanimateur, professeur de médecine d’urgence et de catastrophe, médecin humanitaire) a primé le film :

RADIO AL-SALAM, de Xavier de Lauzanne (France, 2022)

Au nord de l’Irak, six jeunes journalistes, musulmans, chrétiens et yézidis, tendent leurs micros à ceux qui voudraient la paix. Il travaillent pour la radio Al-Salam, l’une des seules radios libres, sans influences politiques ni religieuses, dont les programmes ont pour vocation de recréer du lien après des années de guerre et de divisions.

• Le Jury a également décerné une mention spéciale au film Les 54 Premières années – Manuel abrégé d’occupation militaire de Avi Mograbi.

PRIX DU PUBLIC (Soutenu par la Région Grand Est)

CITOYEN D’HONNEUR, de Mohamed Hamidi (France, 2022)

Samir Amin est un écrivain comblé, Prix Nobel de littérature, qui vit à Paris, loin de son pays natal, l’Algérie. Il refuse systématiquement toutes les invitations qui lui sont faites. Jusqu’au jour où il décide d’accepter d’être fait «Citoyen d’honneur» de Sidi Mimoun, la petite ville où il est né. Mais est-ce vraiment une bonne idée que de revoir les habitants de cette ville, qui sont devenus, d’année en année, les personnages de ses différents romans ?

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