AHMED BAHA EDDINE ATTIA : UNE VIE COMME AU CINÉMA

Ahmed Baha Eddine Attia : une vie comme au cinéma

  • Auteur : Hamid Miduni
  • Langue : français
  • Année de parution : 200?
  • Format :
  • Nombre de pages :
  • Prix : 15 DT.
  • Éditeur : Éditions Rives Productions
  • ISBN : 9 789 973 807 88 5
  • Prix : 15 DT.

 

  • L’un des plus importants producteurs de l’histoire du cinéma tunisien, figure souvent controversée mais incontournable des succès nationaux et internationaux de ce cinéma dans la décennie 1986-1996, Ahmed Attia a débordé ensuite des frontières de son pays pour coproduire des films de Guinée Bissau, du Cameroun, de Syrie ou de Palestine (dont sa toute dernière production «Leïla’s Birthday» de Rachid Macharaoui). Militant polyvalent de l’édification d’un cinéma national, à la fois producteur, distributeur, exploitant de salles, fondateur d’un studio de dessins animés, président d’associations et de syndicat et directeur de festivals, Ahmed Attia aura surtout été un homme de tous les superlatifs : grand seigneur, grand flambeur, grand communicateur, grand aventurier doté d’un courage inouï, balayant tous les obstacles qui pouvaient l’empêcher d’atteindre son but.
    Il aura réussi à prouver à tous ceux qui, baissant les bras devant l’immense dénuement matériel des «cinémas d’expression» dans leurs pays, attendent tout des mannes du Nord, que l’on peut être producteur à part entière de ces cinémas… depuis le Sud.
    Férid BOUGHEDIR, réalisateur, universitaire.

  • Ahmed Attia a imprimé sa marque au renouveau du cinéma tunisien qui a soufflé dans les années 1980. Il se distingue comme l’un des premiers producteurs privés du pays, à une époque où cette fonction est rare dans le Maghreb. C’est grâce à son appui et à ses visions de cinéma que des auteurs phares comme Nouri Bouzid ont pu développer leur travail en Tunisie. Il est à l’origine des premiers longs-métrages de Moncef Dhouib, Moufida Tlatli et d’autres auteurs qu’il a su accompagner jusqu’à Cannes et dans les festivals internationaux. Car l’ambition et l’exigence du producteur l’ont très vite porté à engager le cinéma sur des territoires divers…
    La stature reconnue de Ahmed Attia en fait une figure incontournable du cinéma en Tunisie. Il assure la présidence des Journées Cinématographiques de Carthage en 1992, 1994, et innove en tentant de doter le vénérable Festival d’un marché du film. Les avancées du professionnel forcent le respect, irritent certains, sans étancher sa soif de cinéma…
    Michel AMARGER (RFI).

  • Pour ceux qui l’ont régulièrement côtoyé, Attia était un homme du sud, méditerranéen convaincu, avec son héritage arabo-musulman, mais phénicien aussi. Très pragmatique dans ses prises de position, il a toujours cru dans le dialogue nord-sud, dans l’universalité du cinéma, quelle que soit son origine. Un esprit qu’il a toujours cultivé à travers son entreprise, Ciné téléfilms, fondée en 1983. L’expérience et la détermination de Ahmed Bahaeddine Attia lui ont valu d’être membre du jury de festivals prestigieux (Cannes, Carthage…). Et pendant trois sessions (1992, 1994 et 2004), l’homme aux mille idées a dirigé les Journées Cinématographiques de Carthage (J.C.C.).
    Moussa BOLLY, Bamako.

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