La cérémonie d’ouverture de la 36° session des Journées cinématographiques de Carthage a eu lieu ce samedi 13 décembre 2025, à la Cité de la Culture Chedly Klibi, avec l’accueil sur le tapis rouge déroulé à l’occasion dans le hall central, des invités de ce grand rendez-vous cinématographique arabe et africain entre cinéastes, réalisateurs, acteurs, artistes et autres invités de marque.
En présence des représentants des différents médias de la presse écrite, audio-visuelle et électronique, nationale et internationale, et de photographes, la cérémonie officielle, retransmise en direct conjointement par la chaîne nationale Watania 1 et les chaînes radio relevant de l’établissement de la radio nationale, a été entamée, à la salle de l’Opéra, par un intermède musical exécuté par Omar el-Ouaer au piano, et Mariem Abidi au chant, sur des images du film «Nahla» et une musique de Ziad Rahabani.
Le maître de cérémonie, Amine Ben Hamza, a annoncé les focus des pays hôtes, l’Arménie, les Philippines et l’Espagne, suivi d’un hommage rendu à notre célèbre actrice tuniso-italienne Claudia Cardinale par une VTR sur son passé et son amour pour le pays qui l’a vue naître, la Tunisie.
Des hommages ont ensuite été rendus au célèbre cinéaste algérien Mohamad Lakhdar Hamina, grand disparu du cinéma africain, le Malien Souleymane Cissé, la Sénégalaise Paulin Soumanou Vieyra, le Libanais Walid Chmaït, et l’artiste tunisien disparu Fadhel Jaziri.
Après quoi, notre grand producteur Abdelaziz Ben Mlouka, pour lequel une VTR a été projetée, a été invité sur scène pour recevoir un Tanit d’honneur pour sa riche contribution au cinéma national et international, remis par le cinéaste Mohamed Dammak.
Devant le large public présent et les illustres invités des JCC, une vidéo promotionnelle est projetée mettant en valeur les atouts dont dispose la Tunisie, et cela dans le but d’encourager producteurs et réalisateurs à tourner leurs projets dans notre pays au vu de ce dont il dispose comme richesses naturelles et autres décors de valeur propres aux différentes activités cinématographiques.
Sur écran ont été présentés les membres des Jurys des différentes compétitions (Carthage Ciné Promesse, longs-métrages documentaires, longs-métrages de fiction et Première œuvre), suivi du spot officiel des JCC.
Omar el-Ouaer et Mariam Labidi sont revenus sur scène pour un autre intermède musical, toujours sur une musique de Ziad Rahabani.
La scène a ensuite été cédée à M. Mohamed Tarak Ben Chaâbane, directeur des JCC et président du Comité d’organisation, qui a souhaité tout d’abord la bienvenue aux hôtes des JCC et à leurs divers films dans notre prestigieux festival cinématographique, notre fierté d’être le plus ancien festival arabo-africain célébrant le cinéma et ses créateurs, d’être un espace d’échange d’idées, en plus de l’interaction qu’il provoque entre le visuel, l’auditif, le sensoriel, l’émotionnel et l’intellectuel.
Les JCC jouissent d’un caractère unique et exceptionnel qui leur permet de se renouveler constamment grâce à leur public, avide de films porteurs de sens, et grâce aux critiques, professionnels, techniciens et universitaires qui honorent la Tunisie de leur contribution.
M. Mohamed Tarak Ben Chaâbane a ajouté que l’amour du cinéma et du partage d’expériences créatives, reflets de notre réalité, guideront toujours les pas des JCC, rappelant les mots de l’artiste sensible Ziad Rahbani : «Je t’aime pour rien», et faisant écho à ceux du grand cinéaste Martin Scorses : «Nous ne pouvons laisser l’industrie tuer le cinéma». Le directeur de cette 36° session a tenu à souligner que les JCC célèbrent, défendent et protègent le cinéma d’auteur de tout son énergie. Et c’est sur ces mots que M. Moahamed Tarak Ben Chaâbane a déclaré ouverte la 36° session des Journées cinématographiques de Carthage.
«Palestine 36», d’Annemarie Jacir, le film d’ouverture
Avant de projeter le film palestinien, Amine Ben Hamza a invité les membres de l’équipe du film présents aux côtés de la réalisatrice. celle-ci a tenu à remercier du fond du cœur la Tunisie et son peuple, exprimant sa joie de voir son film projeté en première aux JCC.
Un film poignant sur les premières phases du partage de la Palestine, les exactions et les injustices perpétrées par l’occupation anglaise et son armée dans un village près de la ville sainte d’Al-Qods, les débuts de la résistance palestinienne et de la révolte populaire.
Communiqué

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