Une soirée de poésie a eu lieu à Rome, en solidarité avec le Festival International du Cinéma de la Femme à Gaza et la réouverture de la salle de cinéma «Le Colisée» à Beyrouth. Rappelons que le Festival International du Cinéma de la Femme à Gaza se tiendra du 26 au 31 octobre 2025.
Alessandra Micosi, initiatrice de la soirée, a insisté, par ces temps qui courent, sur l’importance de la résistance culturelle, prenant appui sur l’avènement du Festival du Cinéma de la Femme dans sa première édition et soutenue par une palette d’artistes de par le monde. Elle a projeté aux personnes présentes la vidéo dans laquelle Dr Ezzaldeen Shallah, initiateur du Festival, expose ce qu’endure la femme à Gaza. Le court documentaire «Né de la mort», de Monica Maour (1981), relate le génocide qui a eu lieu le 17 juillet 1981 dans les camps palestiniens au Liban.
La soirée a été rythmée par des vidéos d’intervenants à distance et la déclamation de poèmes, sévères condamnations du silence face au génocide en cours. Les auteurs ont démontré que le Verbe peut briser le silence.
Les recueils Ragazza ardente de Mariangela Gualtieri, Il Nemico de Davide Carli et Serge Bloch Sotto, L’Ululato della fame d’Alza Alqaisi ont été mis à l’honneur au cours de cette soirée. Citons aussi d’autres noms tels qu’Ethel Adnane, Suzane Abou El Hawel, Rifaat Rayer et Mahmoud Darwich.
L’intervention en vidéo du réalisateur Matthieu Hag a insisté sur l’importance de la réouverture de la salle de cinéma «Le Colisée». Quant à l’actrice libanaise Rima Haik, elle a, lors de son intervention, mis l’accent sur le rôle de l’artiste pendant la Guerre.
Une panoplie d’associations ont soutenu cette soirée, à savoir l’Association Culture et Loisirs (ARCI), l’Association d’entraide et de solidarité pour le développement (ARCS), l’Union des ciné-clubs (ARCI), l’Association des Arts à Beyrouth (TIRO), les Archives audiovisuelles pour les mouvements ouvriers démocratiques (AAMOD) et le Réseau audiovisuel féminin en Europe (EWA).
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