La direction du Festival international du Cinéma de le Femme de Gaza, présidé par son fondateur Dr Ezzaldeen Shalh et organisé en partenariat avec le ministère palestinien de la Culture, a décidé d’honorer trois femmes qui ont servi la cause palestinienne à travers leur cinéma.
Cet hommage sera annoncé à la fin du Festival, qui se tiendra dans la ville de Deir Al-Balah, au centre de la bande de Gaza, du dimanche 26 au vendredi 31 octobre 2025. Les trois personnalités qui seront mises à l’honneur sont la réalisatrice palestinienne Khadija Habashneh, la réalisatrice tunisienne Kaouther Ben Hania et la regrettée réalisatrice libanaise Jocelyne Saab.
Khadija Abdel Razzaq Al-Habashneh (également connue sous le nom de Khadija Abu Ali), titulaire d’une maîtrise en psychologie clinique obtenue en 1991, travaille actuellement comme chercheuse et cinéaste indépendante, coordinatrice du projet de conservation des films documentaires : «Enfants, mais», et «Les Femmes de mon pays». Elle a publié plusieurs livres et études sur les questions relatives aux femmes, notamment «Introductions sur la réalité et l’expérience des femmes dans la révolution» (1975), «Tendances de scénario», et «Les Chevaliers du cinéma» en 2020.
Kaouther Ben Hania : réalisatrice tunisienne née en 1977, elle est considérée comme l’une des réalisatrices les plus en vue du cinéma tunisien et arabe. Elle a réalisé plusieurs longs et courts-métrages. Elle s’est faite connaître grâce à ses films, en particulier son dernier long-métrage «La Voix de Hind Rajab» qui a remporté le Lion d’argent au Festival du film de Venise en 2025. Ses films abordent des questions sociales et humanitaires de manière innovante et émouvante. Parmi ses œuvres les plus remarquables, citons «L’Homme qui a vendu sa peau» et «Les Filles d’Olfa».
Jocelyne Saab, décédée en 2018, est née à Beyrouth en 1948. Réalisatrice et cinéaste libanaise, elle a documenté les luttes du peuple palestinien dans ses films, tel que «La Femme palestinienne», qui retrace la vie des réfugiées palestiniennes à Beyrouth, «Les Palestiniens continuent de se battre» et «Front du refus». Elle a également consacré son œuvre à la défense de causes marginalisées au Liban, en Palestine et dans le monde entier. Ses œuvres continuent à être diffusées et étudiées.


Poster un Commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.