La première édition du Festival international du Cinéma de la Femme de Gaza a été lancée aujourd’hui, en partenariat avec le ministère palestinien de la Culture et en collaboration avec plusieurs institutions arabes et internationales.
La cérémonie d’ouverture a débuté par l’hymne national palestinien, puis le Dr Ezzaldeen Shalh, fondateur et président du Festival, a annoncé l’ouverture de la première édition. Son Excellence le ministre de la Culture, Imad Hamdan, ne pouvant être présent en raison de la situation à Gaza, a prononcé un discours à travers une courte vidéo : « Je salue les habitants de Gaza, en particulier ceux de la ville de Deir al-Balah, je suis très heureux d’être parmi vous. Nous saluons toutes les femmes palestiniennes».
Le ministre a ajouté : «Je tiens à vous féliciter pour vos efforts dans la bande de Gaza. Malgré la destruction et les décombres, nous nous relevons pour organiser le Festival international du Cinéma de la Femme de Gaza, et je tiens à saluer Ezzaldeen Shalh, responsable de ce Festival, ainsi que toute son équipe… Nous vous souhaitons beaucoup de succès».

Dans son discours, Ezzaldeen Shalh a déclaré : «Amoureux de la vie, nous vous souhaitons la bienvenue à tous, que la miséricorde soit avec les martyrs et que les blessés guérissent. Nous vivons et sommes conscients qu’il existe des milliers d’histoires sur lesquelles nous pouvons travailler cinématographiquement. Le Festival international du Cinéma de la Femme de Gaza débute en même temps que la Journée nationale de la femme palestinienne. Nous saluons donc toutes les femmes palestiniennes et nous allons, à travers ce Festival, les aider à réaliser des films traitant des problèmes des femmes à Gaza, afin de les présenter dans des festivals internationaux, et que les femmes puissent elles aussi contribuer à raconter l’histoire de la Palestine au cinéma».

À son tour, Mme Faten Harb s’est exprimée : «Nous nous réunissons aujourd’hui à l’occasion d’un événement revêtant une double signification : la Journée nationale de la femme palestinienne et le Festival international du Cinéma de la Femme de Gaza, événements qui s’unissent dans leur message et leur contenu car tous deux célèbrent la femme palestinienne, celle qui n’a jamais été une simple spectatrice de l’histoire mais a toujours été au cœur de l’action».

Puis est venu le film d’ouverture, «La Voix de Hind Rajab», de la réalisatrice tunisienne Kaouther Ben Hania. Le public du camp de réfugiés a réagi au film. Une femme a exprimé sa solidarité avec la mère de Hind Rajab, d’autant plus qu’elle-même a perdu trois martyrs.
Les activités du Festival se poursuivront au Syndicat des journalistes à Deir al-Balah et se termineront le vendredi 31 octobre avec l’annonce des films lauréats de la première édition du Festival.

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