PALESTINE — JEAN-LUC GODARD ET LA QUESTION PALESTINIENNE : UN SYMPOSIUM DANS LE CADRE DE LA 7° SESSION DU FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM DE JÉRUSALEM

© GINIES MICHEL/SIPA

En reconnaissance de l’œuvre du réalisateur Jean-Luc Godard, l’administration du Festival international du Film de Jérusalem, dirigée par le Dr Ezzedine Shalah, en coopération avec la Youth Vision Society, a organisé un symposium cinématographique dans le cadre de la 7° session du Festival international du Film de Jérusalem, qui a débuté le 29 novembre et se terminera le 6 décembre 2022.

Dr. Ahlam Al-Muhtaseb dirigera le symposium, avec la participation du critique de cinéma marocain Dr. Hammadi Jerome, la journaliste et critique de cinéma libanaise Huda Ibrahim et le réalisateur français Marc Mercier.

Le symposium traite des opinions du regretté réalisateur Godard sur la question palestinienne, ainsi que de ses deux films réalisés sur la Palestine.

Godard est venu de France en 1979, en coordination avec l’Organisation de Libération de la Palestine, pour réaliser le film «D’ici et de là-bas». Bien que ce film ait été financé par l’Organisation de Libération de la Palestine, Godard l’a traité comme une mission de lutte et non comme un travail ordinaire.

Quant au second film, il s’intitule «Notre musique» (2004), et traite des questions de plusieurs guerres et conflits dans le monde, dont la Palestine.

L’administration du Festival avait auparavant décidé de consacrer la 7° session à Jean-Luc Godard, l’un des membres les plus éminents du mouvement de la Nouvelle Vague, pour sa fidélité à la Palestine.

© LE CAMPION/SIPA

L’intérêt de Godard pour la question palestinienne a commencé lors du revers de 1969. Il s’est rendu dans les camps de réfugiés palestiniens en Syrie, en Jordanie et au Liban pour présenter à la communauté internationale sa philosophie cinématographique, qui combine réalité et imagination dans la Question palestinienne, à travers les symboles du discours révolutionnaire palestinien, tels que le keffieh, la pierre, le fusil et la tente.

En 2018, Godard a appelé au boycott du cinéma israélien qui a été présenté lors de la manifestation «Saison France-Israël», en signant la déclaration de boycott. Ceci est considéré comme une position merveilleuse qui remet en cause la pensée anti-palestinienne extrémiste en France, d’autant plus qu’il est l’un des membres les plus éminents du mouvement de la Nouvelle Vague.

La plupart des sujets des films de Godard ont des dimensions philosophiques profondes qui posent une nouvelle vision de la pensée cinématographique et de la réalisation de films.

En 2018, Hollywood a décerné à Godard un Oscar honorifique pour l’ensemble de son œuvre «Life Achievement». Par ailleurs, Godard a été récompensé dans les plus grands festivals internationaux, avec notamment «Le Lion d’Or» à Venise, «L’Ours d’Or» à Berlin, «L’Ours d’Argent» à Berlin, le «César d’honneur» français et le Prix spécial du Jury au Festival de Cannes.

Godard est né à Paris le 3 décembre 1930 et est mort le 13 septembre 2022. Le peuple palestinien restera fidèle à Godard qui a servi et soutenu notre lutte. Il a réalisé plus de 70 films qui sont considérés comme des classiques du cinéma, notamment «Vivre sa vie» en 1962, «Le Mépris» en 1963, «Pierrot le fou » en 1965, «Ici et là» en 1976, «Sauver ce que je peux sauver : Life» en 1980 et «Our Music» en 2004, en plus de sa série «History of Cinema», achevée en 1998, qui traite de l’histoire du cinéma et de son rapport au XXe siècle.

Le lien de la page du Festival : https://www.facebook.com/alqudscinma/


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