Par Mouldi Fehri – Paris, le 19.06.2020
Sorti un peu partout en France et dans près de 300 salles, le film «Un Fils», du réalisateur tunisien Mehdi Barsaoui, a drainé en seulement 4 jours plus de 21 000 spectateurs, avant d’être stoppé net par les mesures de confinement dûes au Covid-19.
Mais, avec la réouverture de l’ensemble des salles de cinéma prévue pour le 22 juin 2020, il va de nouveau ressortir avec l’espoir de continuer à conquérir de nouveaux spectateurs.
Conçu autour d’un drame familial, ce premier long-métrage de fiction de Mehdi Barsaoui permet au jeune réalisateur d’aborder avec beaucoup de subtilité, et sans tomber dans le mélodrame, quelques aspects des contradictions internes d’une société partagée entre modernité et conservatisme.
Abordant simultanément des sujets aussi délicats que celui de l’infidélité féminine, de l’amour d’un père pour son fils, ou encore celui du recours au trafic d’organes, le film essaye de mettre en relief la réalité et la complexité des rapports humains au sein d’une telle société.
Bien porté par la qualité de sa réalisation et le jeu de ses acteurs (principalement Sami Bouajila dans le rôle du père et Najla Ben Abdallah dans celui de la mère), le film «Un Fils» ne laisse personne insensible et suscite beaucoup de débats. Certains lui reprochent, néanmoins, de traiter plusieurs questions à la fois, au lieu de se concentrer sur un seul sujet. Mais les avis restent partagés.
Nous aurons probablement l’occasion d’y revenir dans un prochain article plus détaillé.
Synopsis : Tunisie, été 2011. Farés et Meriem filent des jours heureux avec Aziz, leur fils de 11 ans. Durant un séjour dans le sud du pays, un événement vient changer le cours de leur vie. Alors qu’une course contre la montre s’enclenche, des vérités longuement enfouies commencent à refaire surface.
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