FRANCE — L’INSTITUT DU MONDE ARABE À PARIS OFFRE DES CARTES BLANCHES AUX FESTIVALS DE CINÉMA

L’Institut du Monde Arabe lance une nouvelle collaboration cinématographique avec les Festivals arabes et internationaux dans le monde. Des cartes blanches leur seront consacrées régulièrement. La première, les samedi 28 et dimanche 29 septembre 2019, sera dédiée au Festival du Film Africain de Louxor qui s’est créé en 2012 à Louxor en Égypte. Ce Festival a pour objectif de soutenir et d’encourager les productions cinématographiques africaines et les partenariats entre les pays du continent. Il renforce ainsi les liens humanitaires et politiques entre les populations africaines en général et les artistes en particulier.

Voici le programme.

Samedi 28 septembre 2019 à 16h00

Sur inscription ICI

Liyana de Aaron et Amanda Kopp (Swaziland/Qatar/États-Unis, docu-animation, 2017, 77’)

• «Une jeune fille swazie se lance dans une quête périlleuse pour sauver ses jeunes frères jumeaux. Ce long-métrage d’animation africain est le fruit de l’imagination de cinq jeunes orphelins du Swaziland, qui racontent une histoire de persévérance tirée de leurs propres souvenirs les plus noirs et de leurs rêves les plus fous. Entre poésie et documentaire, le voyage de ce personnage fictif est une ode à la narration collective unique en son genre».

Avant-première : samedi 28 septembre 2019 à 18h00

Confirmation nécessaire ICI

Regarde-moi, de Nejib Belkadhi, (Tunisie/France/Qatar, fiction, 2018, 96’)

• «Macho, agressif, fanfaron, mais aussi charmant et charismatique, Lotfi semble tout avoir pour plaire : une entreprise prospère, une belle Française à son bras, un bébé en route… et un passé qui le rattrape tout d’un coup, lorsqu’il est contraint de revenir en Tunisie, son ex-femme ayant été hospitalisée inopinément. Le voici responsable de son fils autiste, obstiné à ignorer la présence d’un père qu’il n’a jamais connu. Cette absence de contact visuel convainc Lotfi de se battre pour renouer avec son enfant et l’ouvrir au monde…».

Avant-première : samedi 28 septembre 2019 à 20h00

Confirmation nécessaire ICI

La Guérisseuse, de Mohamed Zineddaine, (Maroc/Italie/Qatar, fiction, 2018, 102’)

• «En périphérie d’une ville minière, un adolescent de 16 ans, Abdou, cherche à sortir de sa condition en apprenant à lire et à écrire. Sa mère adoptive, Mbarka, qui lui a interdit de s’instruire, est la guérisseuse du quartier ; tous la craignent et la respectent. Un jour, sur le conseil d’Abdou, Chaayba le pickpocket, trentenaire incontrôlable et cynique, se laisse convaincre de rentre visite à Mbarka pour soigner l’eczéma qui le fait souffrir. Le sort va lier dès lors ces trois personnages…».

Séance de courts-métrages : dimanche 29 septembre 2019 à 14h

Sur inscription ICI

Tithes and offering, de Tony Koros, (Kenya, fiction, 2018, 16’)

• «Un pasteur kenyan un peu charlatan accomplit involontairement un vrai miracle».

A Leaf, de Bishara Shoukry, (Égypte, fiction, 2018, 18’)

• «Une jeune femme, Salma, se remémore le passé, essayant de faire revivre ses souvenirs. Mais n’est-elle pas elle-même un souvenir ?».

Yasmina, de Claire Cahen et Ali Esmili, (France/Maroc, fiction, 2018, 20’)

• «Yasmina est une adolescente de 15 ans qui aime passionnément le football et le pratique au FC Saint-Étienne. Marocaine, elle vit en situation irrégulière sur le sol français avec son père et la compagne française de ce dernier. Un soir, en rentrant d’un entraînement, elle voit son père se faire arrêter sous ses yeux».

Sega, de Idil Ibrahim, (Sénégal, fiction, 2018, 24’)

• «Après avoir tenté à maintes reprises de gagner le continent européen, Sega doit rentrer à Dakar affronter sa famille et ses amis et digérer sa grande déception».

Timoura, de Azedine Kasri, (France/Algérie, fiction, 2018, 26’)

• «Brahim, garagiste algérien né en France, rêve d’emmener son fils Yann aux États-Unis. Yann, lui, voudrait plutôt découvrir le pays de ses racines. L’administration française va les pousser à faire un tout autre voyage».

Dimanche 29 septembre 2019 à 16h30

Sur inscription ICI

Wallay, de Berni Goldblat, (France/Burkina Faso/Qatar, fiction, 2017, 84’)

• «Ady a 13 ans et n’écoute plus son père qui l’élève seul. Ce dernier, à bout de ressources, décide de confier, le temps d’un été, Ady à son oncle Amadou. L’oncle Amadou et sa famille habitent de l’autre côté de la Méditerranée… au Burkina Faso ! Là-bas, à 13 ans, on se doit de devenir un homme. Mais Ady, persuadé de partir en vacances, ne l’entend pas de cette oreille…».

Avant-première : dimanche 29 septembre 2019 à 18h30

Confirmation nécessaire ICI

Exterior/Night, de Ahmad Abdalla, (Égypte/Émirats Arabes Unis, fiction, 2018, 98’)

• «Un réalisateur a des soucis. Rentrant chez lui avec son chauffeur de taxi habituel, il rencontre une prostituée. Les trois protagonistes vont errer toute la nuit en confrontant leur statut social et ce qui les différencie».

---